Michel Charvet, artiste peintre

Michel Charvet
Michel et la plume

Peintre portraitiste autodidacte, né à Paris en 1953, Michel Charvet est établi en Alsace depuis près de quarante ans…autant dire un « bail ». Cette « intégration », fut principalement « l’œuvre » de sa muse et épouse Sylvie. Cette dernière, alsacienne bon teint et de surcroit, comme il se doit, excellente cuisinière, à défaut de lui inculquer la langue de Goethe, se contenta de l’initier à la langue de veau vinaigrette et autres authentiques recettes, provoquant de fait chez l’artiste, une sensible transformation morphologique. Dès lors, grâce à sa nouvelle sangle abdominale, il n’eut plus aucun mal à se fondre au sein de la population locale.

 Artistiquement parlant, Michel Charvet est arrivé très tôt à la peinture, se composant, au fil du temps, une palette de couleurs en étudiant l’art flamand du XVII° siècle, puis le romantisme français du XIX° siècle, influa son graphisme vers une démarche résolument classique.

Sa solide réputation de peintre portraitiste l’a amené à l’obtention de nombreux prix au niveau national.

 Travaillant indépendamment l’huile, la détrempe et l’encre de chine, il réalise de nombreux ouvrages de référence comme :  Dessine-moi l’Alsace (1987) – L’Alsace sur chevalet (1991) – Coiffe et costumes d’Alsace (1998) …et d’autres plus « léger » comme : Maigrir en Alsace (2002) ou bien le très controversé : Les Alsachiens (2004), ouvrage qui opposa des mois durant pro et anti-Alsachiens, au point de déclencher, toute proportion gardée, une nouvelle affaire Dreyfus.

En 2007, Michel Charvet fit sa dernière exposition, sous le titre évocateur : La Passion selon St Emilion. Ce fut le déclencheur de son plus grand défi artistique, à savoir la réécriture  apocryphe de la Sainte Bible...

Huit ans plus tard, « La Bible racontée…à l’usage des mécréants et autres non-croyants » nous transporte dans un univers irrationnel, où la narration bascule parfois jusqu’à l’absurde. Quant à la soixantaine de tableaux qui composent son iconographie, ils font la part belle aux « Femmes dans la Bible » et témoignent de l’attachement de l’auteur à la peinture académique et aux peintres « pompiers » en particulier…

« La vie est une farce, il faut la vivre comme telle »

 

 

 

 

Consulter la monographie de Michel Charvet par François Walgenwitz Ici.

 

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